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Tutorat de microprocesseurs - Sujet 8 - Thermostat

DJERABA Taky - HUBERT Thomas - PREUD'HOMME Geoffrey

Sujet

Le projet consiste à réaliser un thermostat pour la commande du chauffage d'une maison individuelle. Le dispositif devra d'abord afficher alternativement la température et l'heure chaque 10s, sur des afficheurs 7-segments. Notre thermostat devra aussi permettre le réglage de la température pour chaque heure de la journée, selon deux modes : jour et nuit, dont les températures seront réglé par l'utilisateur. Enfin, la commande permettant l'allumage de la chaudière se fera en fonction de la température mesurée. Si celle-ci est 0.5°C inférieure à la consigne fixée, la chaudière s'allume. Si la température mesurée dépasse la consigne de 0.5°C, la chaudière s'eteint.

De plus nous nous sommes fixés un objectif supplémentaire afin de faire programme qui consomme un minimum d'énergie. Bien que ce genre de système est branché en permanence au secteur et la consommation du micro-contrôleur est négligeable par rapport à celle de la chaudière, on considère que programmer de manière optimisée est une bonne pratique à adopter. On s'arrêtera dans cet objectif à l'optimisation des instructions assembleurs.

Enfin, afin de vérifier la validité de notre algorithme et de nos configurations, nous avons recréé une simulation du système avec une Arduino Mega 2560, qui est la carte que nous avons utilisé pour les TP de microprocesseurs, et que nous avons programmé en utilisant les mêmes outils utilisés pendant lesdits TP.

Architecture matérielle

Schéma de la modélisation

Entrées

On utilisera 4 boutons : pour valider, revenir en arrière, incrémenter et décrémenter. Ils sont branchés sur les ports d'interruption INT0 à INT3 respectivement pour éviter une scrutation afin d'économiser de l'énergie. <!-- TODO Pourquoi résistances et capa -->

Le capteur de température est connecté sur le convertisseur analogique-numérique numéro 0 (ADC0). Pour la simulation, nous avons utilisé un potentiomètre afin de régler la température d'entrée du thermostat.

Sorties

En sortie, nous avons utilisés 4 afficheurs 7-segments, lesquels permetront l'affichage de l'heure, de la température, et du mode de fonctionnement. Les afficheurs devront aussi permettre à l'utilisateur de régler le thermostat en faisant défiler les options de réglages (heure, date, réglage de la température en fonction de l'heure de la journée). Pour la simulation, nous avons utilisé un quadruple affichage 7-segments (et point) de 12 broches, que nous avons branché sur les ports parallèles A (pour la représentation) et C (pour la sélection de l'affichage).

Enfin, le signal de contrôle de la chaudière est branchée sur un port parallèle, un non utilisé par l'afficheur 7 segments pour simplifier éviter de faire des opérations d'entrée/sortie avec des masques. Pour la simulation, nous avons utilisé une LED branchée sur le port G (PG0).

Étude du fonctionnement

Pour pouvoir afficher et modifier les différentes valeurs dont l'utilisateur a accès, on a créé un menu, dont voici sa hiérarchie :

  • Veille
    • Association mode ↔ heure de la semaine
      • Lundi
      • Mardi
      • Mercredi
      • Jeudi
      • Vendredi
      • Samedi
      • Dimanche
    • Température du mode jour
    • Témpérature du mode nuit
    • Réglage de la date et heure
      • Jour de la semaine
      • Heures
      • Minutes

On peut passer d'un menu à son menu hiérarchiquement supérieur (parent) avec le bouton Retour. On passe d'un menu à un autre de niveau identique mais de même parent (frère) avec les boutons Incrémenter et Décrémenter. Lorsque l'on appuie sur le bouton Valider, deux choses peuvent se produire : si le menu possède des sous-menus (enfants), il passe au premier enfant, sinon, il permettra l'édition d'une valeur que l'on poura incrémenter ou décrémenter avec les boutons du même nom, et qui seront sauvegardées à l'aide du bouton retour. Même si ce menu peut sembler simple à en voir sa vue d'ensemble, il est beaucoup plus difficile à comprendre lorsqu'il est réduit à 4 afficheurs 7 segments. On oubliera pas de mettre ce genre d'information dans un guide si jamais ce système doit être utilisé par quelqu'un d'autre.

Contrôle de la température

Concernant la régulation de la température, il a été prévu que celle-ci se fasse chaque 10 secondes, car la température n'est pas un paramètre qui change très rapidement. Puisque l'allumage de la chaudière est asservi en température, notre dispositif utilise un capteur de température, lequel fournit une tension variant de 0 à 5V, pour une plage de température allant de 5 à 30.6°C. Pour une précision de 0.1°C, cette plage peut se coder sur 8bits car elle contient 257 valeurs (on fera abstraction de la dernière valeur).

La température mesurée (et convertie via le convertisseur ADC), est comparée aux valeurs $\text{température de référence} - 0.5\degree C$ et $\text{température de référence} + 0.5\degree C$ afin de savoir si il faut activer la chaudière ou non. Pour éviter un dépassement de capacité lors de la comparaison, on oblige l'utilisateur à choisir une température entre 5.5°C et 30.0°C.

Stockage des données

Les accès à la RAM nécessitant plus d'instructions et donc étant plus gourmands en énergie, on stockera le maximum d'informations dans les registres, de préférences les données étant lues/écrites les plus fréquemment. On y utilisera donc :

  • d3, d2, d1 et d0 : les 4 digits de l'afficheur 7 segments en cours d'affichage. Ces informations devant être récupérées 4 fois toutes les quelques millisecondes, on ne calculera leur représentation que lors de leur changement et on les stockera dans ces registres.
  • PORTC : afficheur 7 segment actuellement en cours d'affichage. Cela permet d'alterner les 4 dans l'ordre. Pour économiser un registre d'utilisation générale, on utilisera le fait que le port C est considéré comme un registre et sauvegarde les états qui lui sont envoyés.
  • t2, t1 et t0 : stockage du temps actuel. Il y a $7 \times 24 \times 60 \times 60$ $=604800$ valeurs possibles pour ce compteur de temps. On a donc besoin de 3 registres $\left( 2{8 \times 2} = 65536 {8 \times 3} \right)$ pour stocker cette valeur. Afin de simplifier, sur le premier registre on utilisera 3 bits pour stocker le jour de la semaine, 5 bits pour l'heure du jour, on utilisera le deuxième registre pour stocker la minute de l'heure, et le troisième pour stocker les secondes de la minute. Cela permet de simplifier les calculs et d'éviter de faire des opérations sur des entiers de 24 bits.
  • etat et compteur : ils permettent de stocker l'état actuel du menu.
  • reference : contient la température désirée actuelle (c'est à dire pour le mode de l'heure actuelle). Étant comparée toutes les 10 secondes avec la température réelle et le calcul de sa valeur nécessitant de connaître le temps actuel, le mode associé à ce temps et la température associée à ce mode, on a jugé avantageux de le stoceker dans un registre qui sera mis à jour au besoin.
  • temp : registre dédié à certaines opérations temporaires. Il n'a pas de rapport (la plupart du temps) avec la température.

Les associations de chaque heure de la semaine à son mode (jour/nuit) seront stockées dans la RAM. Bien qu'en théorie nous n'avons besoin que de $\frac{ \text{nb jours/semaine} \times \text{nb heures/jour} \times \text{nb bits pour stocker le mode} }{ \text{nb bits stockables sur une adresse} }$ $=\frac{7 \times 24 \times 1 }{ 8 }$ $=\frac{168}{8}$ $=21$ adresses pour stocker ces informations, on préfèrera utiliser une adresse par heure de la semaine, soit $168$ adresses. Bien que l'on perd en espace mémoire disponible, on garde en rapidité d'éxecution (et donc en énergie), en effet il n'est pas nécessaire d'utiliser des masques pour récupérer la valeur des bits individuels. Dans notre cas le microprocesseur n'abritera aucun autre programme avec qui il devra partager la RAM, et la consommation énergétique ne change pas selon le nombre d'adresses utilisées, il n'y a donc que des avantages à utiliser cette technique.

Enfin, on stockera les températures des deux modes dans la RAM également, car on y accède que toutes les heures (ou lors de leur modification), le registre reference agissant comme intermédiaire.

Configuration des interfaces

Interruptions externes

Nos boutons sont branchés sur les ports d'interruptions INT0 à INT3. On active donc les interruption au niveau du micro-contrôleur avec la directive SEI (qui servira aussi pour les autres interfaces mais on ne le rappelera pas). Ensuite, on active les interruptions sur front montant

TODO Blabla rebond etc.

Analogic to Digital Converter (ADC)

Le thermostat est branché sur l'entrée analgique ADC0. Pour éviter d'utiliser de l'énergie inutilement, on désactivera les autres convertisseur analogique-numérique avec les directives DIR0 et DIR2.

On configurera les registres concernant l'ADC de manière à mettre les 8 bits de points forts sur un seul registre (ADCH). En effet, les valeurs de témpératures allant de 5,0° à 30,6°, en choisissant une précision de 0,1° on obient 256 valeurs possibles, ce qui peut se stocker sur un seul régistre. Une précision supplémentaire ne semble pas nécessaire.

Il sera configuré pour s'activer sur demande, ici toutes les dix secondes. En effet, la température étant un paramètre variant très lentemenent, il n'est pas nécessaire et de plus énergivore de la lire continuellement. Enfin, il sera de plus configuré pour déclencher une interruption dès que la conversion est terminée afin d'éviter toute scrutation.

Watchdog

TODO toutes les deux secondes, déclenche une interruption, nécessite d'être un multiple de 10 secondes, au final il marche pas parce qu'on sait pas du coup on utilise le timer (pas trop étaler là dessus, c'est expliqué plus en détails dans algorithme)

↓↓ à réintégrer On s'est rendu compte que la fréquence d'appel était ~100× plus élevé que ce qui devrait être. N'ayant pas réussi à corriger ce comportement (que l'on a pu aussi constater en TP), nous avons dû trouver un autre moyen de procéder.

Timer

TODO 4 ms (détailler le calcul, copier ce qu'il y a dans la partie algo), pas trop long pour que l'oeil puisse distinguer (persistence rétinienne, tout ça) ni trop court pour pas consommer d'énergie.

Algorithme

Voici la fonction principale du programme :

boucle:
    sleep
    jmp boucle

En effet, nous avons dit précédemment que pour économiser l'énergie, toutes les actions seraient gérées par des interruptions, le reste du temps le micro-contrôleur ne fait que dormir. On peut se le permettre car les actions sont très courtes, et il n'y a donc peu de risque de conflit au cas où deux interruptions se déclenchent en même temps.

L'algorithme étant assez imposant (~620 lignes) et redondant, on ne présentera que les principes clefs et quelques exemples d'astuces utilisés. Le code complet (et les outils utilisés pour l'ensemble du projet) sont disponibles à l'adresse suivante : https://archives.plil.fr/gbontoux/s6-mp-tutorat (Fies > principal.txt).

Ce fonctionnement peut être implémenté de deux manières différentes. La première, étant que à chaque élément du menu correspond un emplacement dans le code assembleur, et le programme passe le plus clair de son temps à scruter les boutons. La deuxième, étant que le programme reste sur une instruction sleep, et que les boutons provoquent des interruptions qui gèrent modifient l'affichage et les valeurs nécessaires en fonction du bouton qui a été appuyé et de l'état précédent du menu. D'un point de vue énergétique, la deuxième solution est clairement gagnante. Il faut alors stocker dans quel état est le menu en mémoire. On utilisera pour cela un registre d'état, qui prendra les valeurs suivantes :

  • 0→1 : Veille (Heure / Température)
  • 2 : Menu Association mode ↔ Heure de la semaine
  • 3→9 : Menu jours (Lundi - Dimanche)
  • 10→16 : Paramétrage des jours (Lundi - Dimanche)
  • 17 : Menu température du mode jour
  • 18 : Paramétrage température du mode jour
  • 19 : Menu température du mode nuit
  • 20 : Paramétrage température du mode nuit
  • 21 : Menu réglage de la date et heure
  • 22→24 : Menu réglage du jour / heure / minute
  • 25→27 : Paramétrage du jour / heure / minute

On parle de menu quand l'écran affiche le nom de l'élément que l'utilisateur s'apprête à modifier, et de paramétrage lorsque l'utilisateur voit la valeur qu'il est en train de modifier. Pour les paramètrages, un registre nommé compteur accompagne le registre etat, et permet de stocker la valeur qui est en cours de modification. À chaque appui sur un bouton, une interruption est émise et le code associé effectue une tâche qui varie selon la valeur d'etat. L'interruption peut changer certaines variables du système (la température du mode jour par exemple, ou l'heure actuelle), ou bien l'état lui-même.

Pour chaque état on a défini plusieurs fonctions qui sont appelés par les différents boutons. Pour un état donné Demo, on aura alors :

  • etatDemoU qui permet de changer l'affichage pour l'état courant, éventuellement en fonction de la valeur de compteur dans le cas d'un paramètrage. Cette fonction est appelé à la fin de toutes les autres fonctions que l'on définira par la suite.
  • etatDemo est l'action éxecutée lorsque l'utilisateur arrive sur l'état : la valeur du registre etat est changée, et la valeur de compteur est chargée avec la variable du système correspondante dans le cas d'un paramètrage.
  • etatDemoC (paramètrages seulement) est appelé lorsque la valeur de compteur est changée par les boutons Incrementer ou Decrementer. Elle fait appel aux fonctions boundType qui permettent de remettre dans les bornes la valeur si elle passe hors de l'intervalle de définition (par exemple si une minute est incrémentée à 60 elle repasse à 0). Ensuite elle sauvegarde dans le bon endroit de la mémoire (registres ou RAM) la valeur de compteur.

Pour certains états, on aura aussi un comportement plus spécifique. Par exemple, lorsqu'on fait Retour depuis les états 10 à 16, la valeur d'etat est décrémentée de 7. On créera donc deux fonctions : etatMenuJours qui est utilisé quand on arrive d'un niveau parent (on passe donc à l'état 3, Lundi par défaut), et etatMenuJoursR qui est utilisé quand on arrive d'un niveau enfant (on passe donc à l'état du menu correspondant au jour que l'on venait de modifier).

Voici un exemple, pour le menu et le paramètrage de la sélection de la température du mode jour :

; Appelé depuis l'état  2 après un appui sur le  bouton Incrémenter
;                      19                               Décrémenter
;                      18                               Valider
;                      18                               Retour
etatMenuTJour:
    etat <- 17
    d3 <- 0x3c ; "JOUR"
    d2 <- 0x5c
    d1 <- 0x1c
    d0 <- 0x44
    reti

; Appelé depuis l'état 17 après un appui sur Valider
etatParaTJour:
    etat <- 18
    compteur <- tempJour ; Lecture depuis la RAM
etatParaTJourU:
    call afficherTemperature
    reti

; Appelé depuis l'état 18 après un appui sur Incrementer ou Decrementer
etatParaTJourC:
    call boundTemperature ; Remet la température dans les bornes
    tempJour <- compteur ; Écriture vers la RAM
    call agirHeure ; Au cas où on change le mode de l'heure actuelle, on recharge la température de référence
    jmp etatParaTJourU

On remarque l'utilisation de reti et non de ret. Étant donné que ces fonctions sont les dernières appelées dans les interruptions des boutons, on fait de la sorte pour simplifier le code.

Fonctions usuelles

Pour clarifier le code et pouvoir le réutiliser, on définit un certain nombre de fonctions. Généralement, elles utilisent la valeur de compteur dans son contexte, et la modifie si besoin.

On y trouve les fonctions d'affichage, qui considèrent compteur comme une certaine donnée (un jour, une température, une minute) et l'affiche dans un format approprié. Par exemple, voici la fonction afficherTemperature, utiliser dans l'état de veille et pour paramétrer les températures des deux modes :

afficherTemperature:
    ; Considère le registre compteur comme une température et l'affiche
    d0 <- 0x63 ; Sigle degré
    d1 <- afficheur@ROM[compteur%10] ; Décimale
    temp <- compteur / 10 + 5 ; On stocke temporairement la partie entière pour simplifier
    d2 <- afficheur@ROM[temp%10] | 0b10000000 ; Chiffre des unités, auquel on ajoute le point
    d3 <- 0x00 ; On affiche le chiffre des dizaines si la température est > 10
    si temp > 10 alors d3 <- afficheur@ROM[temp/10]
    ret

Les boutons d'incrémentation et de décrémentation changent la valeur de compteur indépendamment du type de données qu'il contient. Il faut donc remettre à posteriori les valeurs dans leur intervalle de définition. Voici un exemple pour utilisé pour la modification de l'heure actuelle :

boundHeur:
    si compteur =  255 alors compteur <- 23
    si compteur >= 24  alors compteur <- 0
    ret

On utilise le fait qu'une décrémentation depuis la valeur 0 effectue un dépassement et remet le registre à 255. On aurait pas pu utiliser le flag indiquant qu'un dépassement a eu lieu car l'incrémentation / la décrémentation de compteur s'effectue beaucoup plus tôt que la remise en borne. Pour faciliter la vie de l'utilisateur, lorsque l'on dépasse une des deux bornes, la valeur prend la borne opposée.

Fonction d'agissement

Ces fonctions permettent de prendre des actions en fonction du temps.

  • agir1s : déclenchée toutes les secondes, elle met à jour les registres de temps, et appelle les fonctions agir10s et agirHeure
  • agir10s : déclenchée toutes les dix secondes, elle change l'état de veille si l'appareil est en veille. Dans tous les cas, elle déclenche une conversion analogique numérique pour lire le capteur de température.
  • agirHeure : elle recharge depuis la RAM le mode actuel, et met à jour le registre reference contenant la température à utiliser.

Voici à titre d'exemple une de ces fonctions (bien qu'elles soient toutes radicalement différentes) :

Interruptions

Les fonctions que nous avons vues jusqu'à lors sont appelées uniquement par les interruptions, étant donné qu'il n'y a pas de programme principal. Voici les différentes interruptions qui sont déclenchées.

Timer

Déclenchée toutes les ~4 ms, elle change le digit de l'afficheur 4 × 7 segments actuellement affiché en modifiant la configuration du port C, et cenvoie sur le port A les données du registre dX correspondant.

Watchdog

Le watchdog ne fonctionnant pas, nous avons utilisé le timer, et un registre supplémentaire, tt, qui est incrémenté à chacune de ses interruptions. Le timer ayant une fréquence exacte de $\frac{16 MHz}{2562}=244.140625 Hz$;, dès que tt a depassé 244 on appelle donc agir1s.

D'un point de vue énergétique, cette approche est beacoup moins efficace car elle rajoute des instructions supplémentaires à l'interruption du timer, qui est la fonction « critique » du système car appelée 244 fois par secondes.

ADC

Cette interruption est déclenchée à chaque fois qu'une conversion analogique→numérique est terminée. Elle est donc déclenchée à peu près toutes les 10 secondes car les conversions ne sont demandées que depuis la fonction agir10s. Elle s'occupe d'activer ou de désactiver la chaudière en fonction de la température récupérée lors de la conversion, en se basant sur le registre reference. Par exemple, la chaudière est éteinte si la température dépasse de plus de 0,5 degrés la température de référence. Dans le code, on vérifiera si ADCH > reference + 5, car 0,1°C correspond à une unité. On remarque que l'on peut obtenir un dépassement si jamais reference > 250, ce qui n'est pas censé arriver car on ne propose à l'utilisateur que de choisir une température entre 5,5 et 30,0°C, reference est donc compris entre 5 et 250. Si jamais la température est comprise dans l'intervalle, le port G conserve l'état de la chaudière actuel.

Note : Pour la présentation orale vous pourrez constater dans le code que cette interruption en déclenche une autre afin d'avoir un retour immédiat sur nos actions.

Boutons

À chaque bouton est associé une interruption, et chacun d'entre elle appelle une fonction d'état selon la valeur actuelle de compteur. Par exemple, si l'état actuel est veilleHeure et que le bouton Valider est pressé, la fonction etatMenuAssoc est appelée. Pour les boutons Incrémenter et Décrémenter, le registre compteur est incrémenté ou décrémenté respectivement avant d'appeler la fonction d'état.

Conclusion

Pour ce projet de thermostat, nous avons réalisé son architecture matérielle, son algorithme, et même réussi à en faire une simulation sur du matériel réel, ce qui a nécessite l'écriture de l'algorithme complet. Bien qu'un sujet similaire était proposé dans un des TP, on s'est rendu compte que l'ajout de certaines fonctions paraissant anodines (telles que la gestion du temps, ou un menu) nécessitent un gros travail pour tout coordonner. La réalisation de la simulation, bien que non nécessaire, a été utile pour se rendre compte que certains chemins envisagés au débuts n'étaient pas réalisables, et a permis de pouvoir tester notre algorithme. Au final